Violences conjugales : la région mise sur les boutons d’alerte

Sur les 6 premiers mois de cette année, nous comptons pas moins de 35 000 faits de harcèlement, d’agressions sexuelles et de viols à l’encontre des femmes selon les forces de l’ordre, soit environ 200 par jour, sans compter les violences conjugales qui atteignent de tristes records, plus d’une centaine de femmes ayant été tuées par leur conjoint ou leur ex-conjoint depuis le début de l’année.

Ces violences sont inacceptables et la Région, sous l’impulsion de Laurent Wauquiez, entend prendre toute sa part dans la lutte contre ce fléau.

👉Depuis 2019, la Région s’est dotée d’un plan de lutte ambitieux visant notamment à renforcer la sécurité des femmes dans les transports, à financer des hébergements d’urgence, à soutenir activement les acteurs de terrain et le milieu associatif ou encore à sensibiliser nos jeunes à ce sujet.

Nous avons également obtenu de la part du gouvernement, pendant la crise où la violences intrafamiliales connaissaient une recrudescence, la mise à disposition du 114 pour les femmes victimes de violences.

Aujourd’hui, nous passons à la vitesse supérieure en expérimentant des boutons d’alerte connectés et très discrets que les femmes peuvent porter sur elles. La Région acquiert ainsi 1 000 boutons connectés qui seront mis à disposition des associations sur l’ensemble du territoire à partir de janvier 2022. Il s’agit d’une 1ère en France !

Nous organiserons aussi, au cours du premier semestre 2022, des Assises de la lutte contre les violences faites aux femmes et nous développerons de nouveaux partenariats avec le monde associatif. Enfin, nous musclerons nos dispositifs existants avec notamment l’objectif d’atteindre, d’ici à deux ans, le seuil de 500 logements d’accueil financés.

En cette journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, notre devoir impérieux est de ne pas rester silencieux et d’agir concrètement sur le terrain pour protéger les femmes.

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